Review de la Version Intégrale Hulk 24 (Semic – 1996)
Gros changements pour Hulk. Après avoir pris la tête du Panthéon pendant de nombreux épisodes, sous les crayons de Dale Keown et Gary Frank, jusqu’à sa chute inexorable, le géant vert se retire dans une petite bourgade avec Betty pour espérer un nouveau départ. Et pour marquer ce nouveau départ, c’est Liam Sharp qui reprend les dessins, avec un style qui tranche radicalement avec rapport à celui de ces prédécesseurs. Peter David garde lui la responsabilité de inventer de nouvelles histoires, dans la continuité de ce qu’il a fait jusque là.
La chute du Panthéon aura été un traumatisme pour le géant vert, et il doit à nouveau faire profile bas, espérant se faire un peu oublier pour vivre un nouveau départ avec celle qu’il aime. Mais lorsque des enfants disparaissent dans le voisinage, il va devoir reprendre les choses en main, tout en convainquant la population locale qu’il n’est pas le coupable.
J’avais adoré la saga du Panthéon, avec ses histoires fun, décomplexées, et ses dessins toujours remarquables. On commence avec ce numéro une période plus sombre. Les choix des prochains ennemis et le style graphique de Liam Sharp confirme selon moi ce choix de Peter David de changer de cap et de marquer une rupture. Mais je n’ai pas vraiment aimé cette période. Et il faudra attendre une nouvelle orientation à la série pour que je reprenne vraiment plaisir à la lire.
Sortie: Février 1996
Editeur: Semic
Où le trouver: Comme pour les précédents numéros, cette Version Intégrale se trouve assez facilement sur le marché de l’occasion. Et ce sera d’ailleurs la seule manière à ce jour de relire ces épisodes, et attendant une éventuelle intégrale des épisodes de 1995 qui sevrait sortir l’année prochaine.
Contient les épisodes:
- Incredible Hulk (Vol.2) 426 et 427
Avis: Je n’étais pas du tout fan de cette période à sa sortie. Je n’avais pas relu ces épisodes depuis longtemps, contrairement aux épisodes précédents que je relis régulièrement. Je pense relire rapidement toute cette période, mais à la lecture de ce premier numéro, je reste sur mon impression d’origine, très mitigée.