Mes souvenirs de gamer: V Les Visiteurs
Un souvenir est un élément de mémoire individuelle il reste inoubliable. Il peut bien sûr être bon, ou mauvais, mais il restera à jamais (ou presque) ancrée dans votre mémoire. Voici un de mes souvenirs de gamer: V les Visiteurs sur Amstrad CPC 6128.
Cela devait remonter à Noël 1986 (enfin je crois, j’avoue avoir un doute sur la date). Nous étions équipé à la maison d’un ZX81. Avoir un micro ordinateur à 11 ans à l’époque, c’était déjà la classe. Mais il faut reconnaître qu’avec ses quelques ko de mémoire, son lecteur K7, ses graphismes noir et blanc et une absence de son dans les quelques jeux que je possédais, il n’évoque guère aujourd’hui de bon souvenirs au retrogamer que je suis devenu. Mais à l’époque, je trouvais cela fun. Quelques ersatz de Pac Man, Space Inviders ou Donkey Kong, il ne m’en fallait guère plus.
Jusqu’à ce jour de 1986 où je me rends chez mon cousin, chez lequel le père noël venait de déposer sous le sapin un Amstrad CPC 6128. Le premier jeu que j’aperçus du haut de mes 11 ans était V les Visiteurs, adaptation en jeu vidéo de la série TV du même nom. Et quelle claque: plein de couleurs à l’écran, du son, une manette pour jouer, et des jeux qui se chargent en quelques secondes ! Je pense que ce fut une de mes plus grosses claques vidéoludique. Un fossé monumental séparait mon petit ZX81 de cette formidable machine.
Bien sûr, après quelques heures passées sur le jeu, n’importe qui se serait rendu à l’évidence, c’était une bouse sans nom. Mais voilà, pour moi ce jeu restera à jamais marqué dans ma mémoire !
Infos sur le jeu:
- Date de sortie: 1986
- Editeur: Ocean
- Prix: 145F (version Disquettes) et 100F (version K7)
Les tests de l’époque:
Voici un extrait du Tilt 32 de Juin 1986
Je reste assez étonné par l’appréciation globale du jeu qu’on pouvait lire dans ce numéro de Tilt, car si ce fut mon premier vrai jeu sur Amstrad, il faut bien reconnaître que l’intérêt était faible, et la réalisation ne rattrapait pas l’ennui du joueur à courir dans des couloirs sans fin. Le journaliste du magazine semblait pourtant lui avoir apprécié le jeu.
Petit extrait vidéo:
Et aujourd’hui:
Alors déjà à l’époque, je n’avais pas joué très longtemps à ce jeu. Courir sans fin dans ses longs couloirs ne m’avait guère passionné. Lorsque j’ai eu mon Amstrad quelques mois plus tard, d’autres jeux m’ont rapidement fait oublié cette adaptation finalement oubliable et certainement oubliée de tous…. sauf de ce petit garçon de 11 ans !