Review du RCM 45 – Gambit (Semic- 1995)

Dans les années 1990, Gambit était le nouveau X-Men qui avait la cote. Bien sûr, sa popularité n’égalait pas celle de Wolverine (ou Seval en VF), mais ce nouveau personnage apparu dans Uncanny X-Men 266 en Aout 1990 respirait la coolitude, avec son pouvoir original, sa tenue très typé années 90, et un passé juste assez mystérieux pour fasciner le jeune lecteur que j’étais.

Lors d’un récit paru en 1992, mettant en scène les X-Men avec Ghost Rider, on en découvrait un peu plus sur le passé de Gambit, et notamment qu’il avait été marié à Bella Donna, un membre du clan des assassins, le clan rival du clan des voleurs dont faisait parti Gambit.

Ce récit revient sur le passé de Gambit et la rivalité qui oppose les deux clans, et marque le retour d’un des membres, revenu d’entre les morts pour se venger. Gambit, accompagné de Malicia se retrouve au milieu de cette guerre, et va devoir tirer son épingle du jeu et essayer de sauver son ancienne femme.

A l’époque, je me rappelle avoir été très impatient de découvrir ce RCM, et d’en savoir un peu plus sur ce personnage que j’affectionnais particulièrement. Graphiquement, le duo Lee Weeks Klaus Janson était plutôt solide, et l’histoire concoctée par Howard Mackie permettait en effet d’en savoir un peu plus sur cette rivalité entre ces clans et la place qu’occupait alors Gambit au milieux de tout cela.

En relisant aujourd’hui ce récit avec mes yeux de jeune lecteur de l’époque, la nostalgie opère et la lecture est toujours aussi agréable. Mais pour un lecteur plus jeune, qui ne connait Gambit qu’au travers ses récentes aventures, je pense que le récit ne présentera que peu d’intérêt.


Sortie: Février 1995
Editeur: Semic
Où le trouver: A ma connaissance, cette mini série n’a jamais été rééditée. Il faudra donc vous orienter vers le marché de l’occasion si vous souhaitez la découvrir.

Contient les épisodes:

  • Gambit 1 à 4

Avis: Un bon récit pour les lecteurs des années 90. Pour les autres, je crains que vous ne soyez un peu déçus et perdus.

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