A quoi je joue: Robo Army sur Neo Geo
Deux à trois fois par semaine, je me fais une petite séance de sport sur conseils de mon médecin: du vélo d’appartement. Et comme je n’aime pas cela, j’ai installé mon vélo devant ma Recalbox. C’est que j’appelle le Recalbike !
Cela me donne l’occasion de me replonger dans ma vieille ludothèque, ou de tester de vieux jeux à côté desquels j’étais passé. Je me refais donc un tas de vieux jeux. Certains sur la durée, sur plusieurs séances, et d’autre en « One Shot ».
Et dans la catégorie « One Shot », les jeux de baston se prêtent très bien à ce genre de session de jeu. C’est ce que j’ai fait avec Robo Army.
Sorti en 1991 sur Neo Geo, ce jeu met le ou les joueurs dans la peau de cyborgs décidés à affronter le méchant scientifique Jeed qui a pris le contrôle de la ville grâce à son armée de robots.
Bon, le scénario n’est pas très original, mais dans un jeu de baston des années 1990, qui s’attendrait au contraire ?
Bon, et côté baston justement, qu’est ce que ça donne ? Et bien c’est sympa. Les contrôles sont assez simplistes, parfois même un peu rigides: Frappe, saut, méga attaque, quelques transformations en véhicules.
Les niveaux s’enchaînent les un après les autres avec des boss assez impressionnants: Gorille robot, voiture transformable, etc. Le mode deux joueur est bien sûr de la partie. Graphiquement, on est sur la Roys des consoles, donc ça déchire (pour l’époque). Tous les critères semblent être là pour faire de ce jeu un grand jeu de baston.
Mais voilà, tout n’est pas bon non plus: Déjà, la bande son n’est pas top. Et les développeurs ont été confronté au gros problème inhérent à ce genre de jeu: la répétitivité. Ils ont voulu essayer d’innover en proposant dans certains niveaux une jouabilité un peu différente: le déplacement horizontal est remplacé par une longue descente à la corde. Mais ça ne marche pas: La jouabilité n’est pas au rendez-vous et c’est totalement inintéressant.
Les niveaux ne sont pas très longs, sachant que les développeurs ont eu la bonne idée (courante à l’époque) de vous proposer un dernier niveau dans lequel vous allez devoir vous retaper TOUS les boss. Une manière facile de rallonger facilement la durée de vie, mais qui accentue encore le côté répétitif du jeu.
En conclusion, ce jeu est sympathique, pour une ou deux sessions, mais pas plus. Le jeu est bien ancrée dans son époque: répétitif, avec contrôles de personnages simplistes, des niveaux pas toujours originaux… mais avec un mode deux joueurs en coopération, et finalement c’est ce qu’on voulait à l’époque !
En bonus, le test paru dans Joystick 024 de 1992, avec un bon 90% de J’m Destroy.
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