Review de 2099 1 (Semic – 1993)

Avant de lancer la gamme Ultimate, sensée rendre accessible la lecture à tout nouveau lecteur sans avoir à connaître 30 ans de continuité, Marvel avait déjà tenté le coup dans les années 90 avec la gamme 2099. Le concept était simple: se placer dans un futur, suffisamment éloigné afin de ne plus avoir de lien direct avec le monde Marvel contemporain, et relancer les principaux héros.

La première série à voir le jour est forcément dédiée au héros emblématique de la maque: Spider-Man. Pour cela Marvel confie le scénario à Peter David et les dessins Rick à Leonardi. Deux bons artistes, même si je ne suis pas fan du second.

Pour l’histoire: on suit les aventures de Miguel O’Hara, jeune chercheur Mexico-irlandais, travaillant pour la multinationale Alchemax. A la suite d’une expérience génétique qui tourne mal et voit le décès du cobaye humain, Miguel décide de démissionner. Mais son boss, Tyler Stone, lui joue un sale tour en le rendant dépendant à une drogue que seul Alchemax peut lui fournir, espérant ainsi retenir Miguel dans l’entreprise. Mais ce dernier est bien décidé à tout faire pour partir, et tente de réimprimer son code génétique initial et ainsi faire disparaître toute dépendance au produit chimique. Malheureusement, son collègue fait foirer l’opération, et Miguel se retrouve quelque peu changé.

Voici donc la naissance d’un nouveau héros, dans un monde futuriste dirigé par des multinationales sans scrupule, à une époque où les héros sont juste des souvenirs d’une période révolue. Une mise en situation très intéressante, avec un bon travail de Peter David, comme d’habitude. Pour ce qui est du dessin, je ne suis pas particulièrement fan, mais cela reste assez agréable à regarder.

La seconde série à voir le jour dans cette gamme est confiée à Stan Lee himself, the Great One. Et même si la série n’aura pas marquée par sa qualité, elle aura au moins attiré la curiosité des lecteurs de l’époque, car il était très rare de voir le maître travailler sur des séries ! Les dessins sont confiés à Paul Ryan qui fait pour l’occasion un travail de bonne qualité.

Dans ce premier épisode, on suit Paul-Phillip Ravage, patron de la société Eco qui assure la sécurité pour le compte de la société Alchemax. Persuadé de vivre dans un monde où les grandes entreprises travaillent pour la sécurité de tous, il tombe de haut lorsqu’il s’aperçoit des manigances des dirigeants d’Alchemax. Et après un coup monté par la dite société, le faisant passer pour un traître, il décide de laisser tomber son rôle de gentil patron et de passer à l’attaque (tel un un Steven Seagle en colère).

Un récit plein de clichés, pas vraiment original, avec un perso qui s’annonce beaucoup moins intéressant que Spider-Man.

 


Sortie: Août 1993
Editeur: Semic
Où le trouver: Se trouve assez facilement sur le marché de l’occasion. Si vous souhaitez découvrir uniquement la série consacrée Spider-Man version 2099, vous pouvez également vous orienter vers la ré-édition des premiers numéro par Panini dans la collection Best Of Marvel: Spider-Man 2099.

Contient les épisodes:

  • Spider-Man 2099 1 et 2
  • Ravage 2099 1

Avis: Ce premier numéro était à l’époque assez sympathique, mais il faut bien avouer qu’il manquait LA série de la gamme, qui n’entrera en course que dans le numéro 2 du magazine: Doom 2099 !

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