KickStarter: l’enfer du joueur (et de son compte en banque)

Si vous lisez régulièrement les articles sur ce site, vous devez savoir que je me suis remis assez sérieusement aux jeux de société depuis quelques années. Il faut dire qu’aujourd’hui, avec le renouveau de ce loisir, il y a toujours plus de jeux proposés, avec des thèmes, mécaniques, design de toute sorte. Difficile de ne pas trouver son bonheur. Et difficile de ne pas ne pas se fâcher avec son banquier.

Si pour acheter mes jeux, je me rends essentiellement en boutique, surtout depuis l’ouverture de La Course aux Jeux à Genas (à côté de Lyon), je craque également régulièrement pour des jeux proposer en financement participatif sur Kickstarter. Mes premiers craquages ont été pour Everdell, Nemesis, et Batman: Gotham City Chronicles.

Everdell et ses extensions

Everdell et Nemesis ont clairement été d’énormes coups de cœur, et je ne regrette nullement mes achats, même si la campagne de Nemesis a eu un gros retard. Je pense que c’est assez courant pour les campagnes Kickstarter, et il faut bien l’intégrer lorsqu’on décide de participer. Rare sont les jeux livrés à la date initialement annoncée.

Pour ce qui est de Batman: Gotham City Chronicles, c’est un peu particulier. J’avais craqué pour le jeu bien évidemment parce que je suis fan de comics et du personnage. Mais je ne sors que très occasionnellement le jeu: la mise en place et les règles ne le rendent pas forcément très accessible. Et il n’y a pas de mode solo.

Depuis, j’ai participé à plusieurs autres campagnes de financement et d’autres encore me font de l’œil. Je vous propose donc de faire un petit point aujourd’hui sur ces jeux.

Etherfield est un jeu proposé par Awaken Realms, à qui on doit déjà Nemesis (entre autre). Il s’agit d’un jeu narratif de déduction, à base de cartes et figurines, dans une ambiance très « Lovecraftienne ». Le ou les joueurs vont vivre une aventure de plus de 50 heures entre le monde des songes et la réalité.

J’attends ce jeu avec impatience, dans sa version française bien sûr, pour y jouer seul, en famille ou lors de soirées. Mais comme pour Nemesis, avec ce genre de campagne Kickstarter, il ne faut pas être pressé !

Autre jeu que j’attends: SteamWatchers. Ceux qui connaissent le jeu vidéo Frostpunk ne manqueront pas de voir cousin éloigné du jeu à la vue du trailer.

Trailer de SteamWatchers

Dans ce jeu de stratégie Mythic Games, deux à cinq joueurs vont développer leur clan dans un monde recouvert par les glaces en exploitant au mieux les ressources géologiques restantes et en évitant les contaminations.

SteamWatchers

J’avoue avoir été particulièrement emballé par l’univers du jeu, plus que par son gameplay. Il faudra encore attendre une année pour mettre la main dessus et se faire une idée plus précise.

On passe dans un tout autre univers avec Syndicate. Nous sommes en 3105, et le joueur contrôle un jeune syndicat criminel, qui va essayer de se faire une place en évitant de se faire remarquer par le régime en place dans un jeu qui s’apparente à un 4x.

Là encore, c’est l’univers qui m’a fait de l’oeil. La campagne est toujours en cours, et a du mal à décoller, puisqu’elle stagne à 50% du montant demandé. Pas sûr qu’elle aboutisse.

D’autres jeux me font également de l’œil:

Hybris tout d’abord, dont la campagne est en cours et qui a déjà atteint ses objectifs. Dans ce jeu basé sur la mythologie grecque, les joueurs incarnent Zeus, Hadès, Athéna ou Poséidon qui vont bâtir leur royaume, comploter pour prendre la tête du panthéon.

Avec un matériel plutôt sympathique, un mode solo, et un univers intéressant, il est possible que je me laisse tenter.

Trailer d’Hybris

Enfin, un autre 4x intéressant devrait voir sa campagne débuter d’ici la fin du mois: Northgard: Uncharted Land.

Adapté du jeu vidéo du même nom, là encore le jeu me tente bien. Je vais suivre la campagne et on verra si je me lance dans la participation.

Trailer du jeu vidéo

En conclusion, difficile de ne pas trouver son bonheur avec les centaines de campagnes lancées chaque année. Bien sûr, il faut bien prendre en compte les délais, les retards, les frais de port, et autres problématiques qu’on ne rencontre pas en achetant son jeu directement en boutique. Mais il faut aussi avoir conscience que certains jeux ne passeront jamais le cap du financement participatif, et qu’il ne sera pas possible de se les procurer plus tard. Il faut donc faire le bon choix !

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